
Dans le cadre de la campagne pour les élections européennes du 7 juin prochain,
Vincent Peillon, candidat
tête de liste PS pour la grande région Sud-Est, sera présent,
jeudi 9 avril à 18h à Aix, sur le
site de l'Europôle Méditerranéen de l'Arbois que je préside en tant que Conseiller général.
Il y rencontrera des
chercheurs et chefs d'entreprises agissant dans le
domaine de l'environnement et du développement durable, thématiques qui ont une forte raisonnance européenne. L'Arbois est pôle d'excellence dans les domaines de l'eau, de l'énergie, du traitement des déchets et de la gestion des risques.
Plus tôt dans l'après-midi,
Vincent Peillon rencontrera les salariés de la société ATMEL, basée à Rousset, pôle mondial de la microélectronique.
La société ATMEL est menacée de rachat et des craintes sérieuses pèsent, aujourd'hui, sur le maintien des quelques 1.300 emplois sur le site (sans compter les sous-traitants). La mobilisation des pouvoirs publics est indispensable pour éviter ces destructions d'emplois, d'autant qu'ATMEL a bénéficié d'aides publiques pour son implantation.
A cette occasion, il me semble utile de dénoncer le refus du Président de la République
Nicolas Sarkozy, de passage en Pays d'Aix aujourd'hui, de se rendre sur place pour rencontrer ces salariés menacés.
Nicolas Sarkozy parle de la France qui souffre à longueur de discours, mais évite soigneusement de s'y confronter lors de ces déplacements.
Déplacements placés d'ailleurs sous très haute surveillance, avec un déploiement ahurissant de forces de l'ordre et des réunions avec des participants triés sur le volet, totalement "castés"...
On est bien loin de la tradition, perpétuée depuis De Gaulle, des visites présidentielles permettant le vrai contact avec le peuple de France !
De nombreux Présidents de la République sont venus à Aix-en-Provence, notamment François Mitterrand, qui bien qu'affaibli par la maladie, a bravé la foule à travers les rues piétonnes du coeur de ville...Nicolas Sarkozy, quant à lui, évite le contact avec le citoyen lambda et se limite minutieusement à la périphérie de notre ville.
Etrange attitude, à la limite du mépris.