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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 21:55

Lors du Conseil municipal qui s'est tenu hier soir, le groupe Aix pour Tous est intervenu fortement à l'occasion du rapport n° 41, portant sur l'attribution de subventions à un certain nombre de structures culturelles.

En effet, ce rapport prévoyait le versement d'une subvention de 22.000 € (soit environ le 1/4 de la subvention versée en 2008 !!) à ECRITURES CROISEES, dirigée par Annie Terrier.

Cet acteur culturel majeur de notre ville, qui oeuvre (depuis plus de 15 ans) à la promotion de la littérature, à travers l'organisation de manifestations de grande qualité réunissant des auteurs de renom, divers et variés venant du monde entier (Fête du Livre, Les belles étrangères). Autant d'actions qui ont largement contribuées à la renommée et au rayonnement de la Cité du Livre.

Jusqu'à ce jour, la relation Municipalité / Ecritues Croisées était, comme c'est le cas avec nombre d'acteurs culturels de notre ville, organisée par une convention pluriannuelle d'objectifs avec un montant déterminé de subvention.

Aujourd'hui : pour des raisons plus ou moins obscures, aucune convention pluriannuelle d'objectifs n' a encore pu être signée avec Ecritures Croisées... La conséquence directe de cette absence de convention est le plafonnement du montant de la subvention à...22.000 €... Contre les 80.000 € votés en 2008 et nécessaires à la réalisation des actions menées par la structure.

Autant dire, qu'il y a danger !

Et ce ne sont pas les explications apportées (de manière tranchante et à la limite de l'arrogance) par Mme Larnaudie, en charge de la culture à la Ville qui nous ont rassurés.
Mme Larnaudie nous a indiqué que le montant de la subvention versé à Ecritures Croisées allait effectivement baisser car l'organisation des manifestations (Fête du Livre notamment) serait dorénavant confiée à la Cité du Livre et à sa nouvelle directrice, arrivée très récemment en remplacement de Gilles Eboly parti à la BVRM.

Ce choix, discutable, nous apparaît comme une volonté de "mise au pas" d'une structure culturelle qui ne correspond pas toujours "à la ligne de la municipalité" sur un certain nombre de thèmes ou questions de société (dernier exemple en date, sur le conflit israélo-palestinien et la présence de Leila Chaïd ...)

Nous avons manifesté fortement notre opposition à cette manière de faire. Nous avons demandé à Mme Joissains de disjoindre le vote sur cette subvention (que nous demandions d'augmenter en séance, comme cela est possible) de celui sur les autres. Mais Mme Joissains a refusé...

Nous restons très vigilants et apportons notre soutien à Ecritures Croisées, comme nous le ferons pour toutes les structures culturelles qui pourraient connaître le même sort.

Et pour reprendre les propos de Jacques Agopian, il ne faudrait pas que "cette mise au pas se transforme en mise à mort".


La culture serait-elle en danger à Aix ? On peut le craindre !

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 16:27

Hier soir, lors de la séance du Conseil municipal, le groupe Aix pour Tous, par la voix d'Hervé Guerrera (POC), est intervenu pour dénoncer la baisse drastique de la subvention versée à l'Atelier de l'environnement CPIE, passant de 95.000 € en 2008 à 50.000 € en 2009...

 

Les explications fournies par Mme Bernard et Mme Joissains (modification de la convention triennale en cours, intervention de la CPA) ne nous ont pas rassuré et nous nous sommes donc abstenus.

Pour lire le texte de notre intervention et mesurer ce qui se cache réellement derrière ce choix de la municipalité Joissains, cliquez ici

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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 17:08
Cette séance fut très animée, le groupe Aix pour Tous ayant fait preuve d'une opposition résolue et tenace sur un certain nombre de rapports, notamment ceux portant :
sur le budget primitif 2009 ou bien encore sur la ZAC Sextius Mirabeau et un avenant à la convention Ville/SEMEPA ainsi que sur les orientations générales et les perspectives pour le centre ville, l'office du tourisme et le conservatoire de musique et de danse... 

J'aurai l'occasion, dans un prochain post, de revenir plus amplement sur ce dernier rapport, qui mérite qu'on s'y attarde, tant la logique qui le soustend est surprenante (on remarque là, la patte du très libéral Gérard Bramoullé...) et inquiétante (choix hasardeux de développement pour notre ville).


Dans un premier temps, je vous communique deux articles parus dans la presse locale et relatant, pour partie, cette séance du CM :

La Marseillaise du 10/03/09
La Provence du 10/03/09

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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 10:03
Le 16 janvier dernier, j'ai reçu une délégation des agents du Centre National Informatique Insee d'Aix-en-Provence, menacé de fermeture. Ils souhaitaient qu'une motion soit adoptée lors du Conseil municipal du 26 janvier. Je leur ai manifesté mon soutien et celui du groupe d'opposition Aix pour Tous.

Je leur ai conseillé de solliciter le soutien de Mme Joissains, députée-maire, afin que la motion soit adoptée, unanimement, par le Conseil municipal.

Lundi 26, n'ayant pas eu de réponse de Mme Joissains, ils m'ont fait passer le texte d'une motion. En début de séance du Conseil, je l'ai soumis à Mme le maire, qui a accepté de le soumettre au vote.

La motion, dont le texte suit, a été adoptée à l'unanimité.



"Au cours de l’été, le Président de la République a demandé au Directeur général de l’Insee et au Président du CNIS d’étudier la création d’un centre statistique à Metz, en tant que projet de décentralisation du Système Statistique Public, pour compenser la perte d’emplois consécutive à la fermeture des casernes.

 

Le rapport Duport-Cotis a été remis au Premier ministre le 2 décembre et avalisé le 22 janvier 2009. Il implique la destruction du Système Statistique Public en région. Le Centre National Informatique Insee d’Aix-en-Provence, situé sur le pôle d’activités d’Aix-les-Milles, est l’unique établissement concerné par une fermeture totale. La région PACA et particulièrement la ville d’Aix-en-Provence vont être les plus touchées par les préconisations de ce rapport.

 
71 agents, leurs familles et l’ensemble des partenaires professionnels (sous-traitants, organismes de formation, sociétés de services) vont subir pleinement les conséquences de cette fermeture.

 

Le Centre National Informatique Insee d’Aix-en-Provence est un pôle de haute technologie implanté au cœur du bassin méditerranéen. Sa fermeture prive la région d’un axe de développement Europe-Méditerranée et, est incohérente avec la politique méditerranéenne mise en œuvre par le Président de la République.

 

Le Conseil municipal d’Aix-en-Provence demande l’annulation de la décision de fermeture du Centre National Informatique Insee d’Aix-en-Provence et le maintien des activités de celui-ci."




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27 février 2008 3 27 /02 /février /2008 18:54
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25 octobre 2007 4 25 /10 /octobre /2007 10:18

A la suite de la présentation du rapport sur le débat d’orientation budgétaire par Gérard Bramoullé, adjoint aux finances de Maryse Joissains (absente du conseil pour l’occasion !), j’ai pris la parole pour contrer les élans d’autosatisfaction et la vision idyllique de la situation dressée par ce dernier.

Il ne s’agissait d’ailleurs pas d’un débat d’orientation budgétaire mais de l’exposé d’un bilan des 6 ans de mandat de l’équipe Joissains.

Ce « bilan » retrace  les grandes difficultés auxquelles est confrontée la ville d’Aix compte tenu des dotations de l’Etat en nette  diminution, qui ne permettent plus de faire face aux exigences nouvelles… J’ai alors rappelé que les nouvelles lois de décentralisation proposées par le gouvernement Raffarin, avaient été votées par Maryse Joissains, députée-maire d’Aix.

A l’époque, mes mises en garde contre ces lois, contraignantes et de rigueur dans lesquelles les nouveaux transferts de compétences n’étaient pas compensés euro  par euro, avaient été balayées d’un revers de main par Mme Joissains ! J’ai ajouté que le contexte national actuel, de rigueur voire de faillite si l’on retenait les propos du Premier ministre Fillon, ne permettait pas d’envisager une quelconque amélioration dans ce domaine…d’autant que de manière incompréhensible les premiers choix gouvernementaux avaient aggravé la situation par l’octroi de 12 milliards d’euros de cadeaux fiscaux.

J’ai souligné ensuite que ce qu’attendaient les aixois, ce n’était pas de savoir si l’adjoint aux finances avait bien fait ou pas son travail, si la dette avait diminuée un petit peu ou pas…mais plutôt qu’on réponde à leurs besoins en matière de logement, de transport, de cadre et de qualité de vie, de protection de l’environnement, en matière culturelle ou sportive… bref, tout ce qui touche à leur vie quotidienne. Il reviendra aux aixois et aux aixoises de trancher au mois de mars prochain et de se prononcer notamment sur le fait de savoir si en 7 ans leur vie quotidienne s’est améliorée ou dégradée.

J’ai également réagi aux propos de Gérard Bramoullé, parti dans une critique en règle contre l’Etat  responsable à ces yeux, en raison de zonages qu’il imposerait aveuglément, de l’incapacité de la municipalité Joissains à construire des logements à Aix . Une telle affirmation est mensongère. On sait très bien que si la ville et la CPA avaient adopté un Schéma de Cohérence Territoriale et un Plan Local d’Urbanisme, si Maryse Joissains avait mobilisé des crédits pour mener une politique foncière, nous disposerions des outils permettant d’améliorer la situation du logement à Aix.

La présentation du rapport sur la convention passée avec l’association « Marseille 2013, capitale européenne de la culture » a été l’occasion d’échanges ubuesques et surréalistes, au cours desquels l’adjoint aux finances a affirmé qu’Aix aurait très bien pu faire, seule, acte de candidature et qu’ « elle se suffisait à elle-même et n’avait besoin de personne » ! Je n’ai alors pu m’empêcher de dénoncer de tels propos, si peu conformes à la réalité qui veut que les collectivités locales (Etat, Conseil Général et Régional, CPA, Ville d’Aix et de Marseille par exemple), pour agir efficacement et intelligemment, doivent le faire ensemble et ainsi faire avancer les projets du territoire.

Nous souffrons des relations exécrables que Madame Joissains entretient avec le maire de Marseille, le Président du Conseil Général et le Président de la Région. Elles nuisent à de nombreux projets dont notre ville a besoin (transports, économie, université, justice). Aix doit être respectée par ses voisins mais il est aussi temps d’admettre que le monde a changé. Nous avons besoin de partenaires, de construire des projets avec d’autres. L’attitude du « petit village gaulois », du repli identitaire mise en œuvre par la majorité actuelle ne peut conduire qu’à l’échec et au déclin.

D’autres rapports portant sur toute une série de  modifications partielles du Plan d’Occupation des Sols m’ont permis de faire remarquer, une nouvelle fois, la limite de la logique de l’actuelle municipalité quant à son refus d’adopter un PLU…tout en modifiant par pans entiers les règles d’utilisation des sols de la commune, sans vision d’ensemble ni approche prospective…

Le rapport n°31 portait enfin sur le projet de déménagement de la polyclinique Rambot et la clinique La Provençale. Favorable à ce déménagement et à la fusion des deux établissements pour un projet moderne, ambitieux et performant, j’ai salué l’initiative des équipes médicales. Le docteur Lacoste était présent dans la salle du Conseil. J’ai néanmoins interpellé Jean Chorro qui présidait la séance, sur la question de savoir ce qui allait être fait sur l’ancien site (équipement public ou privé et avec quelle destination) en rappelant que des règles d’urbanisme précises existaient et qu’elles devaient être respectées. Je n’ai pas eu de réponses sur ce point. Or s’il est vrai que le déménagement de la clinique sera bénéfique pour celle-ci et pour le quartier des Arts et Métiers, la vigilance s’impose sur la réaffectation du terrain ainsi libéré.

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3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 17:23

Le Conseil communautaire s'est tenu vendredi 02 février. Le vote du budget primitif 2007 était à l'ordre du jour. Cet acte pourtant majeur dans la vie d'une institution comme la Communauté d'agglomération du Pays d'Aix qui prend des décisions qui concernent plus de 340.000 habitants...n'a pas bénéficié de toute l'attention qu'on est légitimement en droit d'attendre ! Mme Joissains, la présidente, n'a laissé que peu de place aux prises de parole...ce qui est un comble dans une instance où la démocratie doit normalement régner. J'ai malgré tout pu m'exprimer...en 3 minutes chrono !

C'est une grave crise démocratique qui touche la CPA, c'est intolérable ! Et le résultat du vote est sans doute révélateur de cette crise :

Sur 98 votants (moins qu'en 2006), il y a eu 41 CONTRE ou ABSTENTION...


Voici le texte de mon intervention :

Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs, Chers Collègues,

Le vote du budget est un acte fondateur dans la vie d'une collectivité. Ce n'est pas seulement la description technique des recettes et des dépenses de notre communauté d'agglomération. C'est le descriptif des moyens consacrés aux politiques publiques mises en place que vous nous présentez ce soir.

L'année dernière plus de 50 conseillers communautaires s'étaient abstenus pour la première fois lors de ce vote. D'autres avaient voté contre. Les uns et les autres, nous exprimions à cette occasion nos doutes sur vos pratiques et vos politiques, nos inquiétudes sur l'avenir de notre collectivités, notre incertitude et même parfois notre incompréhension sur votre vision de l'avenir du Pays d'Aix.

Un an plus tard les choses ont-elles changé ? Je ne le pense pas. Je pense même au contraire qu'elles se sont aggravées.

I - D'abord et avant tout, et même si cela n'a qu'un rapport indirect avec le vote du budget, je voudrais souligner le formidable déficit démocratique de notre collectivité.

Les raisons en sont multiples. Certaines tiennent au législateur. La communauté d'agglomération n'est pas une collectivité à part entière. Elle ne procède pas du suffrage universel. Je le déplore. Je sais que c'est une grave erreur compte tenu de l'ampleur des compétences exercées. Il faudra que cela change sous peine d'un grave déficit de démocratie dans nos institutions.

Mais d'autres tiennent à vous, Madame la Présidente. La communauté d'agglomération ne peut se gérer comme une classe d'école où vous distribuez bons et mauvais points, où vous décidez avec vos seuls amis, imposant aux autres, ou à vos ex-amis, ceux qui ont affiché leur visage sur des grands 4 par 3 en fin d'année 2006, vos points de vue sans débat, ni dialogue.

Je sais parler au nom de nombreux conseillers communautaires. Nous avons le sentiment d'être ici une simple chambre d'enregistrement.

Je me suis dit parfois que c'était parce que je ne siégeais pas au bureau et que c'était là que se prenaient réellement les décisions. Mais de nombreuses discussions que j'ai eues avec des membres du bureau me montrent qu'il en est rien.

Vous gouvernez cette communauté de plus en plus seule et isolée, loin d'une démocratie partagée et respectueuse des autres.  

Il - En second lieu, la situation m'apparaît s'être également dégradée sur le plan des politiques publiques mises en œuvre par la CPA et dont nous avons la traduction budgétaire aujourd'hui.

Je n'en prendrai que deux exemples ce soir pour ne pas trop alourdir mon propos

- la cohérence de l'aménagement de l'espace

- les politiques culturelles

Sur le premier sujet d'abord : Où allons nous ? Qu'elle est votre vision de l'avenir de la CPA ? Quel en est le schéma de cohérence territoriale? Où et comment vivrons demain les habitants du pays d'Aix ?

A toutes ces questions le budget que vous nous présentez n'apporte aucun élément de réponse.

Il ne suffit pas d'écrire dans un document budgétaire que priorité est donnée à une politique de l'habitat pour que cela le devienne automatiquement.

L'effort méritoire bien que très largement insuffisant, je l'avais alors souligné, des auteurs du PLH ne trouve aucun début de commencement d'application. Comment s'en étonner? Frilosité de la politique foncière, 3% seulement des dépenses de la CPA consacrées aux politiques de l'habitat. A l'objectif très minimaliste du PLH de 420 logements sociaux nécessaires chaque année, vous affichez un chiffre de 207 logements. Encore ne s'agit-il pas de logements réalisés mais d'autorisation de construire, ce qui n'a rien à voir.

En mai 2005, vous indiquiez dans l'hebdomadaire « Le Point », après l'avoir fait voter (!) que les objectifs affichés dans le PLH étaient trop ambitieux et qu'ils nécessitaient 12 ans et non 6 pour être réalisés.

On découvre ici dans le document bilan du PLH, que par hasard (1), en 2005, les objectifs seraient atteints avec 2.222 autorisations de logements délivrées. Mais où, à quel prix, pour qui ? C'est aujourd'hui le règne du laissez-faire.    .

Vous êtes, Madame la Présidente, en train de continuer à aggraver une crise extrêmement préoccupante des conditions d'habitat en Pays d'Aix. A cela s'ajoute des incohérences dans l'aménagement de l'espace. Là où la CPA a pour objet de permettre de réfléchir ensemble, de rationaliser, d'éviter les doublons, nous vous voyions autoriser à créer des zones d'activité commerciale juste à côté d'autres zones d'activité. Vous voulez faire plaisir là où il vous faudrait affirmer une vision claire de l'aménagement de l'Espace.

Sur les politiques culturelles : J'aurai l'occasion de reparler tout à l'heure du rapport consacré à la DSP de la future salle de spectacle. Je veux simplement dire à ce stade que cet investissement, devenu pharaonique, d'un montant de 60 millions d'euros, se traduira par des frais de fonctionnement de 6 à 10 millions d'euros par an et rappeler que 8,9 millions d'euros sont consacrés au fonctionnement des politiques culturelles en Pays d'Aix.

Le simple rapprochement de ces chiffres à un moment où aucune des grandes collectivités n'a, pour l'heure, accepté de participer au fonctionnement de cette future salle de spectacle, me laisse penser qu'il n'y aura plus de place pour quelque politique culturelle que ce soit dans notre Pays d'Aix.

Je pourrais multiplier les exemples. Sur les politiques de transports et de l'absence de leur inscription forte dans le prochain contrat de projet. Parler de l'environnement et de la qualité de la vie des habitants du Pays d'Aix, qui chaque jour se dégrade un peu plus. Je pourrais aussi, mais d'autres le font pour moi, vous parler de l'endettement croissant de la charge exponentielle des frais de fonctionnement de notre CPA qui obèrent gravement les marges de manœuvre de ceux qui auront à le gérer demain après vous.

Opacité dans le processus de décision, absence de vision éclairée de l'avenir du Pays d'Aix, absence de solidarité entre les communes de notre territoire... Madame la Présidente, mes chers collègues, en terminant mes propos, vous comprendrez aisément ce que sera le sens de mon vote.

Bien sûr certains élus de communes membres pourront se contenter des quelques subsides qu'ils retirent de ce fonctionnement et permettent de financer certains de leur investissements. Cela ne trompera personne.

Pour ma part je voterai contre ce budget.

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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 21:41

A la suite de l'intervention de M. Bramoullé, adjoint aux finances, présentant le budget primitif 2007, ainsi que la réaction de Mme Draouzia, adjointe en charge du social :

"Je suis déjà intervenu lors du débat sur les orientations budgétaires et tous les propos qui étaient alors les miens sont plus que jamais d’actualité.

Je notais alors que ces orientations ne comportaient aucune vision pour notre ville. Que veut-on pour elle ? Où veut-on la mener ?

Il n’y a aucune politique affichée mais simplement une succession de chiffres sans mise en cohérence. L’ayant dit alors, je ne suis pas étonné que ce budget soit ce soir ainsi présenté. Il n’en est que la traduction technique avec les mêmes défauts.

Lorsque j’en avais fait la remarque l’autre soir, l’adjoint aux finances avait, en réponse, essayé d’inventer timidement une réponse en prétendant que l’orientation commune, le véritable projet de ville c’était l’attractivité d’Aix et que les politiques municipales tournaient autour de cet objectif central. Rien de cela ce soir ce qui en dit long sur l’impréparation des réponses de l’autre jour…. L’adjoint aux finances a dû, sans doute, les oublier entre temps.

Il nous dit ce soir mais oui il y a une vision, vous devriez la trouver vous-mêmes sans que j’aie besoin de vous le dire. Si vous ne la trouvez pas, c’est parce que vous ne savez pas lire les documents budgétaires.

Le problème, monsieur Bramoullé, c’est que nous avons la même difficulté à les lire depuis maintenant 6 ans. Et si nous étions les seuls ! Mais depuis quelques années, François Xavier De Perretti a les mêmes difficultés que nous. Plus récemment certains membres de votre majorité se sont mis aussi à éprouver les mêmes difficultés. Ils ne savent pas, eux non plus, où vous menez Aix-en-Provence. Ils ont éprouvés le besoin de l’exprimer sur des grandes affiches 4 par 3 sur les murs de notre ville en espérant un autre avenir pour Aix et ils distribuent massivement un questionnaire pour savoir ce que pensent les aixois de leur avenir, ce qui en dit long sur le degré de confiance qu’ils ont envers celui qui est le vôtre….

Quoi d’étonnant à cela. Je le disais aussi l’autre jour. Pas un mot et peu de moyens affichés pour ce que sont les principaux problèmes des aixois : le logement, les transports, l’environnement. Nous ne vivons pas la même ville avec vous.

Un seul exemple, celui du logement. Vous prévoyez 300 000 euros en tout et pour tout pour des acquisitions foncières…. Chiffre dérisoire par rapport à la crise immense que nous connaissons en matière de logement et sur toute la chaîne du logement : l’hébergement d’urgence, les logements d’insertion, les logements sociaux, les logements intermédiaires….tous les aixois, quelle que soient leur catégorie sociale, ont du mal à se loger. Vous me disiez l’autre jour que j’étais le seul à être obnubilé par la question du logement….depuis lors la France entière s’est réveillée sur ce sujet. Une fois de plus vous nous avons montré que vous n’aviez aucune vision politique.

Depuis quelques jours, des sans domicile fixes se sont installés sur la place de la Rotonde, relayés par le mouvement des Enfants de Don Quichotte. C’est une manifestation, une de plus, de cette crise profonde dont je viens de parler. Sans doute sont-ils maladroits, sans doute n’ont-ils pas toujours raison. Mais ils sont là…et représentent par leurs parcours individuels une souffrance, des difficultés, des problèmes sociaux qui méritent considération, dialogue et réponses….

Face à cela qu’avons-nous vu ? Un refus de discuter, des invectives de la part de Madame Joissains. Une plainte en justice pour les expulser de force. Ils ne demandent qu’une table-ronde et le fait que soit examinée, comme cela l’a été à Paris, chaque situation individuelle. Est-ce si dur ou si contraire à votre culture politique que de faire preuve dans cette affaire du minimum d’humanité requis ?

A la suite de l’intervention de Mme Draouzia, à qui on ne peut pas reprocher d’agir avec cœur et détermination, avec les moyens dont elle dispose dans sa délégation, on ne peut laisser dire que la question des sans-abri relève intégralement de la compétence de l’Etat ! Il existe des moyens d’action au niveau municipal, mais il est évident que ces moyens méritent d’être améliorés et renforcés.

En tout cas, le problème ne peut pas être traité par le mépris, comme cela a été fait par Mme Joissains. Une autre attitude, faite de compréhension et d’écoute, aurait dû être adoptée par la municipalité, plutôt que de menacer de recourir à la force publique et de saisir la justice pour expulser les Enfants de Don Quichotte de la Rotonde.

Les difficultés des sans abri sont spécifiques et appellent des solutions particulières et adaptées, c’est vrai. Mais l’on peut y apporter des réponses."

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20 décembre 2006 3 20 /12 /décembre /2006 17:28

Morceaux choisis de l’intervention d’ Alexandre Medvedowsky lors de la séance du Conseil municipal d’Aix-en-Provence, le 18 décembre 2006.(par FS)

  

A l’occasion du débat d’orientations budgétaires et à la suite de la présentation du rapport faite par l’adjoint aux finances de la ville, M. Bramoulé, Alexandre Medvedowsky prend la parole pour réagir.

  

Il rappelle, comme chaque année, la déception qui est la sienne et celle de l’opposition municipale, à l’occasion de ce débat et à la lecture des documents de présentation des orientations budgétaires de la ville. Il constate, une fois de plus, le décalage existant entre ces documents, ce qu’ils mettent en lumière et, ce qu’un tel débat devrait normalement aborder. « Ces documents d’orientations budgétaires ne transcrivent pas tous les problèmes et les grandes questions qui touchent, dans leur vie quotidienne, les citoyens aixois. En effet, de nombreuses compétences ont été transférées à la Communauté d’agglomération du Pays d’Aix, et ce débat se garde bien de les faire apparaître ! Les aixoises et les aixois attendent qu’on réponde à leurs besoins et aux questions fortes qui les touchent tout particulièrement ».

  

« Comment, par exemple, ne pas aborder la question du logement. Et pas uniquement celle du logement social, même si la question est de taille car près de 5.000 familles sont en attente ! Je veux parler aussi du logement étudiant, du logement intermédiaire et même du logement pour les plus aisés ! Il existe une vraie crise du logement, dans toutes ses dimensions, à Aix et en Pays d’Aix. Et dans le document présentant les orientations budgétaires, il n’y a pas un mot sur cet enjeu portant majeur pour notre ville !

 

Alors, il pourrait peut-être m’être objecté que le logement fait partie des compétences transférées à la Communauté d’agglomération ? Mais, cela n’est pas admissible ! D’autant plus que le Plan Local d’Habitat, certes voté au niveau intercommunal, doit néanmoins être appliqué et transcrit dans les documents d’urbanisme municipaux (POS et PLU, une fois qu’il aura été adopté).

  

Une autre question majeure pour notre ville est malheureusement absente de ce débat d’orientations budgétaires qui nous est proposé aujourd’hui, et c’est là aussi, incompréhensible ! Je veux parler des transports et de la circulation. Tentera-t -on, là aussi, de m’opposer qu’il s’agit d’une compétence transférée ? Mais, le transfert à la CPA n’empêche absolument pas d’aborder ce problème, qui touche de plein fouet les aixois dans leur quotidien, en séance du Conseil municipal !...sinon, à quoi sert ce Conseil ?

 

Une autre question, qui concerne également au premier chef les aixoises et aixois, brille par son absence dans ce débat. C’est celle de l’environnement, du cadre et de la qualité de vie ! Là encore, selon moi, on ne peut pas admettre de ne pas en parler sous prétexte qu’il s’agirait d’une compétence transférée !

 

Ces trois points font précisément partie d’éléments fondamentaux qui contribuent fortement à l’attractivité d’un territoire. Je suis donc en total désaccord avec M. Bramoulé, adjoint aux finances, qui nous explique que les éléments de ce débat d’orientations budgétaires sont autant de témoins de l’attractivité (retrouvée) de la ville !

 

Aujourd’hui, sur ces trois sujets d’importance, la municipalité d’Aix n’apporte pas de réponses à la hauteur des enjeux ! »

  

L’adjoint aux finances, dans son exposé, affirmait très fièrement que la situation financière de la ville d’Aix, grâce à son action, était des plus saines… Comment tenir de tels propos alors qu’on ne peut pas juger de la situation financière de la Communauté d’agglomération, alors que les choses sont particulièrement imbriquées et liées ! D’ailleurs, la lecture attentive des documents montrent que le niveau d’emprunts a augmenté, pour le deuxième exercice successif, dans une période où les taux augmentent. « On ne peut donc que s’inquiéter pour l’avenir financier de la ville et sur ses capacités d’actions qui se verront, inévitablement, obérées ! »

 

Réagissant aux propos tenus par M. Bramoulé, adjoint aux finances, Alexandre Medvedowsky a affirmé qu’ « il était honteux de dire que l’on parlait trop et à chaque Conseil municipal de la question du logement, social ou non ! Il existe une crise du logement, la réalité est là, que ça plaise ou non…et l’on se doit d’apporter des réponses ! ».

 

 Il a poursuivi son intervention en soulignant  et en déplorant que « entre 2001 et 2004, malgré les besoins importants, il y a eu un coup d’arrêt violent de la politique urbaine à Aix. Pourtant, pour faire du logement, ce n’est pas très compliqué mais encore faut-il faire preuve de volonté !  1°, cela passe par une politique foncière volontariste (la ville maîtrise l’évolution ou non de son POS) ; 2°, cela passe par une volonté politique claire et forte d’imposer un rythme élevé de production de logement social et 3°, cela passe par une volonté de discuter avec les promoteurs privés (les ZAC sont un outils) afin de définir avec eux les prix de sortie que l’on veut atteindre. C’est à ce prix que la crise peut être enrayée ».

[photo issue de La Provence, édition d'Aix, du 20 décembre 2006]

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22 mars 2006 3 22 /03 /mars /2006 21:53

Dans le journal La Provence, édition d'Aix, du 22 mars 2006, un article en page 3 était consacré à l'intercommunalité et à ses enjeux politiques. A travers quatre questions, il était question de savoir quelle place peut bien se forger le Pays d'Aix face à Marseille et au Département.

La 3ème question posée portait sur l'éventuelle guerre de compétences avec le Département :

[...] Les relations entre le CG et la CPA sont-elles vraiment au beau fixe, dans la perspective des prochaines échéances électorales ? Même si Maryse Joissains a pris partie récemment pour le plan départemental des déchets élaboré par Jean-Noël Guérini (tournant ainsi le dos à Gaudin), le silence du Département sur le co-financement de la salle de spectacles du Pays d'Aix, énorme chantier culturel de la CPA, n'est pas forcément du goût des élus aixois... "Le Conseil général sera aux côtés de la ville d'Aix et des aixois, comme aux côtés de la CPA, chaque fois que les projets iront dans le sens de l'intérêt général de ses habitants" tranche pourtant Alexandre Medvedowsky, élu aixois et conseiller général, chargé des relations entre la CPA et le Département par Jean-Noël Guérini. Il poursuit "Je ne fais pas partie de ceux qui ont une vision partisane et conflictuelle de ces rapports". [...]

 

L'Equipe Medve.

 

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Bonjour, rendez-vous sur mon nouveau site: www.alexandre-medvedowsky.com

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