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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 11:58

Alexandre-Medvedowsky-logo.PNG

Voilà quelques mois que j'ai ouvert un nouveau site internet mieux agencé pour répondre à mes besoins de communication. Ce site est accessible sur l'adresse suivante:

http://alexandre-medvedowsky.com/

J'espère donc vous y retrouvez très bientôt!

Cordialement,

Alexandre Medvedowsky

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 12:41

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s,

       

        Je tiens à vous présenter mes meilleurs voeux de bonheur, de santé et de réussite pour l'année qui commence.

 Plus que jamais, en ces temps difficiles qui nous font légitimement craindre pour notre avenir et l'avenir de ceux qui nous sont chers, nous nous devons de mettre l'accent sur les valeurs de solidarité, de fraternité et sur l'espoir.

 La solidarité, qui en temps de crise économique et sociale doit nous encourager à toujours nous soucier de ceux qui nous entourent et qui parfois vivent des situations difficiles.

 La fraternité, indispensable à l'heure où le gouvernement et ses représentants dans nos collectivités tentent de masquer leur échec en trouvant des bouc-émissaires : étrangers, chômeurs, mal-logés...

 Et enfin l'espoir, car c'est dès aujourd'hui que nous devons poser les bases pour une alternative politique crédible à Nicolas Sarkozy.

 Tout d'abord lors des élections cantonales de mars prochain, en envoyant à l'Elysée le même message de désaveu que lors des régionales de 2010. Puis avec les sénatoriales qui pour la première fois de l'histoire de la Vème République pourraient voir la gauche unie devenir majoritaire. Enfin avec les primaires du Parti Socialiste, lors desquelles nous devront désigner celui ou celle qui portera haut et fort notre idéal, nos valeurs et nos propositions lors de l'élection présidentielle de 2012.


 Oui, cette année 2011 s'annonce décisive pour ceux qui portent l'idéal républicain, et souhaitent contribuer à l'émergence d'une alternative sociale, économique et écologique dans notre pays.

 Pour ma part, je resterai vigilant, en tant que membre de l'opposition au conseil municipal d'Aix-en-Provence, comme au sein de la majorité du Conseil Général des Bouches du Rhône, à ce que l'intérêt général prime toujours sur les intérêts particuliers et je continuerai à m'atteler à défendre toujours avec la même ardeur celles et ceux qui en ont le plus besoin.

 Avec tous mes vœux renouvelés pour 2011,


 Alexandre Medvedowsky

Conseiller Municipal d'Aix-en-Provence

Conseiller Général du canton de Peyrolles

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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 23:26
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18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 16:10

J'étais ce matin, dimanche 18 janvier, aux côtés de l'ensemble des autorités politiques, civiles et religieuses de la ville, du département et de la région, pour assister au lancement du chantier du Mémorial du Camp des Milles.

Cette date du 18 janvier, correspond à la date anniversaire de l'entrée des Justes au Panthéon.


Le futur Mémorial du Camp des Milles constituera, dans l'enceinte de l'ancien camp, un lieu de mémoire et d'histoire de l'internement et de la déportation, aménagé en espace innovant d'éducation citoyenne et de culture pour aujourd'hui et pour demain.  
Ce lieu est en effet porteur de traces visibles de ce passé. On trouve encore dans ses bâtiments de 15 000 m², des peintures murales et d’autres traces de la présence des internés, laissées en particulier par de nombreux artistes et intellectuels.

Le Camp des Milles est le seul camp français d'internement et de déportation  encore préservé et aménageable.

Entre 1939 et 1942, 10.000 personnes de 27 nationalités y furent internées, et 2.500 hommes, femmes et enfants juifs y furent déportés par le régime de Pétain vers Drancy puis Auschwitz.

Le futur Mémorial sera géré par une Fondation reconnue d'utilité publique rassemblant l'ensemble des partenaires publics, privés et associatifs de l'opération.

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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 21:27

Par Ségolène Royal

Oui, l'arrêt de la guerre est possible !

Quiconque est aujourd’hui sincèrement attaché aux droits légitimes des peuples palestinien et israélien – un Etat viable et souverain pour le premier, une sécurité garantie pour le second – ne peut qu’être atterré par l’offensive militaire israélienne. Révolté par le calvaire des habitants de Gaza. Angoissé pour la sûreté à laquelle aspire la population israélienne.

Il y a deux ans, je me suis rendue à Gaza et en Israël à la rencontre des dirigeants puis j'ai longuement dialogué avec des groupes de jeunes étudiants. Des deux cotés, ces jeunes parlaient avec les mêmes mots, la même passion, le même regard farouche : « On veut faire naître nos enfants dans un monde en paix et on en a assez de la peur. »


Aucune victoire militaire de Tsahal ne garantira la sécurité d’Israël. Est-il possible d'arrêter ce conflit sans fin où les chances de paix sont périodiquement gâchées, parfois des deux côtés en même temps, par le choix à répétition de la politique du pire ? Quelle solution politique, équitable et durable, le permettra ?


Après avoir en équipe écouté, observé et analysé, je vois plusieurs jalons solides d'une paix juste et durable. Les voici.


Tout d'abord, la supériorité des armes n’a jamais mis à l’abri d’une défaite politique, elle l’a même parfois hâtée et c’est encore plus vrai aujourd’hui où l’opinion mondiale, informée comme jamais, voit sur ses écrans le déluge de feu qui s’abat sur Gaza, cette immense prison à ciel ouvert asphyxiée par le blocus et quotidiennement pilonnée.


C’est l’honneur d'Israël que des voix s’élèvent en son sein pour s’opposer à une guerre qui n’atteindra aucun des objectifs, officiels et officieux, que lui assigne le gouvernement israélien : ni l’arrêt des tirs de roquette sur les villes du sud ; ni le démantèlement du Hamas, au contraire installé en fer de lance de la résistance ; ni même la restauration de la capacité de dissuasion de l’armée israélienne, ébranlée après l’invasion du Liban ; ni même le message adressé à l’Iran et au « terrorisme » car les principaux bénéficiaires de cette opération brutale et, à terme, contre-productive, ne sont ils pas les djihadistes les plus obtus et les réseaux d’Al Qaida ?


Marek Halter a rencontré à Damas Khaled Mechaal, le chef du Hamas, à la veille du déclenchement de l’offensive israélienne. Celui-ci lui a dit, rapporte-t-il, que le Hamas qui prônait jadis dans sa Charte la destruction pure et simple de l’Etat d’Israël, était aujourd’hui « prêt à un accord sur la base des frontières de 1967 ». Qu’est-ce que cela signifie ? Une reconnaissance de facto de ce que le Hamas appelle désormais « l’entité israélienne ». Ce n’est pas – pas encore – une reconnaissance de droit de l’existence de l’Etat d’Israël et de son droit à la sécurité mais, dit Marek Halter, « c’est une avancée », qui rappelle d’ailleurs celle jadis accomplie par l’OLP.


Cette reconnaissance nécessaire, n'est-il pas vain d’en faire un préalable absolu à toute discussion alors qu’elle devra faire partie du package si l’on en vient enfin à des négociations sérieuses, équitables parce que respectueuses des droits des deux peuples et impliquant leurs représentants tels qu’ils sont et non tels que les uns ou les autres les voudraient a priori ?


L’Europe doit enfin assumer avec force l’immense responsabilité historique qui est la sienne dans cet interminable conflit. Un peu d’histoire et de mémoire n’est pas inutile pour remettre les choses en perspective. Ce sont des persécutions - l’affaire Dreyfus et les pogroms tsaristes, un crime contre l’humanité - la Shoah,  tous perpétrés en Europe, qui ont conduit tant de survivants à mettre leur seul espoir dans un Etat-refuge. Ne l’oublions jamais.


Les Palestiniens peuplaient cette terre réputée « sans peuple pour un peuple sans terre » et en furent massivement expulsés. Il ne s’agit pas de faire tourner la roue de l’histoire en arrière mais de ne pas oublier que, colonisations britannique et française inclues, cette histoire est aussi la nôtre.


Deux nations se sont constituées dont les peuples ont aujourd’hui des droits qui doivent être conciliés pour qu’ils puissent, l’un et l’autre, coexister dans la sécurité et la dignité.


Trop de pourparlers et d’accords de paix sont jusqu’à présent allés d’échec en échec, en dépit des rares moments où l’on s’est pris à espérer que la raison et la justice l’emportent grâce à quelques responsables suffisamment visionnaires et lucides qui, tous, ont aujourd’hui disparu et, pour certains, ont été assassinés par les extrémistes de leur camp.

Yitzhak Rabin fut l’un d’eux. Il eut le courage de comprendre que l’escalade guerrière conduisait à l’impasse politique et que la sécurité d’Israël, avec laquelle il ne transigeait pas, exigeait une perspective crédible pour les Palestiniens. Cette « doctrine Rabin » est plus que jamais d’actualité. Les grandes lignes d’une paix honorable et efficace sont connues, il n’y a rien à inventer et plus d’alibi derrière lequel se cacher pour, une fois encore, en détruire les chances.


Pour ses responsabilités passées et pour sa responsabilité présente dans l’équilibre du monde, l’Europe doit peser de tout son poids pour que cette guerre de trop qui ne règlera rien soit enfin la dernière et pour que les enfants de Sdérot et de Gaza aient enfin droit à une vie normale dans des sociétés qui ne soient plus dominées par la peur et la haine de l’autre.


L’urgence, c’est l’arrêt immédiat des hostilités suivi d’un cessez-le-feu durable, avec envoi d’observateurs ou de forces internationales chargés d’en vérifier le respect. L’urgence, ce n’est pas seulement, des deux côtés, le silence des armes : c’est aussi l’arrêt de la colonisation dans les territoires occupés et la levée du blocus qui a fait de Gaza un immense ghetto paupérisé en proie, avant même l’intervention militaire israélienne, à une catastrophe humanitaire et sociale, nourrissant frustrations et colères.


L'urgence, c’est la mobilisation conjointe et cette fois-ci déterminée de l’Europe et des Etats-Unis, en liaison avec les pays frontaliers, pour en finir avec l’immobilisme meurtrier qui, depuis 16 ans, a succédé au processus de Madrid et aux accords d’Oslo. Force est malheureusement de constater que la mission confiée par le Quartette à Tony Blair n’a, pour l’instant, rien donné d’autre qu’un piteux alignement sur les positions de l’administration Bush.


L’urgence, c’est que chacun comprenne qu’il n’a pas à choisir ses interlocuteurs dans le camp d’en face mais à prendre, tels qu’ils sont, ceux qui représentent effectivement les populations concernées. Le seul préalable à l’ouverture de premières négociations, ce doit être le cessez-le-feu. Le reste, tout le reste, doit en être l’aboutissement, de la reconnaissance d’Israël et de son droit à la sécurité aux contours d’un Etat palestinien souverain et viable.


Trop de temps perdu, trop de promesses non tenues, trop de malheur de part et d’autres et trop, aussi, de politiques inéquitables accréditant l’idée ravageuse d’un « deux poids, deux mesures » dont toujours les mêmes feraient les frais. Il est temps de stopper ce fol engrenage qui a transformé de jeunes lanceurs de pierres des Intifadas passées en bombes humaines car sinon, comme l’a très bien dit l’écrivain franco-libanais Dominique Eddé, « les jeunes oubliés de la vie seront de plus en plus nombreux à être candidats à la mort ». Non par fascination nihiliste ou par fanatisme religieux mais par conviction de n’avoir plus rien à perdre et pas d’autre moyen de faire entendre leur voix.


Il est temps de comprendre aussi qu’il en va non seulement de la sécurité d’Israël et de la dignité de la nation palestinienne mais, plus largement, de l’équilibre et de la sûreté d’un monde où l’éternisation du conflit israélo-palestinien attise le pire.


Rien ne sert de déplorer « l’importation du conflit » : à l’heure d’Internet et des medias télévisés globaux, Gaza est dans tous les foyers et dans toutes les consciences. Les humiliés s’identifient aux humiliés et jugent sévèrement la légèreté avec laquelle la plupart des gouvernements occidentaux semblent, dans cette affaire, traiter leurs propres valeurs. Voilà pourquoi ce qui se joue à Gaza, ce sont aussi nos lendemains à tous car, tôt ou tard, l’histoire présente toujours l’addition.


C’est pourquoi j’en appelle à un effort de lucidité historique et de courage politique de l’Europe, meilleur moyen d'aider Barack Obama à assumer, le jour venu, les responsabilités politiques qui sont celles de son pays.


Mahmoud Darwich, immense poète palestinien aujourd’hui disparu, disait s’efforcer d’exprimer « la conscience du perdant ». Il appelait cela « être un poète troyen », c'est-à-dire ne jamais se contenter du récit du vainqueur et de la version du plus fort. Il est temps qu’il n’y ait plus, sur la terre d’Israël et de Palestine, non pas un mais deux perdants, comme c’est le cas aujourd’hui.La paix, forcément faite de concessions réciproques, est possible à condition que la justice et l’intelligence du temps qui est le nôtre soient au rendez-vous.


Car, comme le dit le grand écrivain israélien, Amos Oz, « la vie, c’est le compromis. Et l’opposé du compromis, ce n’est pas l’idéalisme, c’est le fanatisme et la mort ».


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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 16:53

Suite aux exceptionnelles intempéries de ces derniers jours et compte tenu des très  importants dégâts sur le haut plateau de l’Arbois (voir photo 2), le Syndicat Mixte de l’Arbois a mobilisé ses services assisté par la société EDI, spécialisée dans la Gestion des Risques.


Une cellule de crise a été immédiatement installée, afin d’intervenir au plus près des événements.


En tant que Président de l’Europôle de l’Arbois, j’ai suivi avec intérêt tout le déroulement des opérations. Je me suis d’ailleurs rendu sur place le samedi 10 au matin (voir photo 1) afin de m’assurer que tout avait été mis en œuvre pour permettre à l’ensemble des sociétés de l’Europôle de l’Arbois de reprendre leurs activités dans les meilleures conditions dès ce lundi 12 au matin.

 

Cette ouverture s’est effectuée grâce aux efforts conjugués du Conseil Général des Bouches du Rhône, de la société E.D.I., de la société de gardiennage S.E.S., de la société I.S.S. et de la société Paysages Méditerranée.

  
photo n°1                                                                                       photo n°2



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10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 14:01

Madame, Monsieur, chers amis,

Le monde est en crise et beaucoup parmi vous vivent des jours difficiles. C’est la raison pour laquelle je veux d’abord formuler des vœux de bonheur et de solidarité envers tous ceux qui souffrent.

Cette solidarité est d’autant plus nécessaire qu’elle fait actuellement cruellement défaut dans ce monde dominé par la finance, trop centré sur lui-même et qui néglige la place des hommes qui font la force de notre planète. Que seraient les entreprises, grandes ou petites, sans ceux qui chaque jour produisent les biens et services qu’elles vendent ?

Le monde doit réapprendre à se mettre au service de l’homme et non l’inverse. Le rôle des élus nationaux et locaux et de faire en sorte, par l’action publique, par la volonté politique, que l’économie redevienne un outil au service du développement et de l’épanouissement de l’homme dans toute sa diversité.

En ce début d’année, mes vœux vont donc vers ceux d’entre vous, toujours les mêmes, les plus démunis, les plus faibles, pour qui chaque soubresaut de notre société est un véritable séisme. Le Conseil Général des Bouches-du-Rhône, auquel j’ai la fierté d’appartenir, va cette année encore poursuivre son action de solidarité et d’écoute à l’égard de toutes celles et ceux qui sont dans la détresse. Je resterai pour ma part à votre écoute et à votre service afin de relayer vos attentes auprès des institutions qui nous gouvernent.

Je vous souhaite une très bonne et très heureuse année 2009 pour vous-même et tous ceux qui vous sont chers.

 

Alexandre Medvedowsky

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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 10:58
 

CONGRES DE REIMS – NOVEMBRE 2008

 

POURQUOI NOUS SOUTENONS LA MOTION E

«L’espoir à gauche, fier(e)s d’être socialiste»

 

 

Jacques Agopian (Conseiller Municipal Aix), André Guinde (Conseiller Général, Conseiller Municipal Aix), Bernadette Lopez (Conseillère Municipale Aix), Alexandre Medvedowsky (Conseiller Général, Conseiller Municipal Aix), Fleur Skrivan (Conseillère Régionale, Conseillère Municipale Aix), Olivier Sana (Secrétaire de section Aix centre).

_____________________

 

Nous voilà entrés dans la deuxième phase, majeure, de notre Congrès, celle des motions. Comme vous le savez la motion que nous soutenons est le fruit du rapprochement de deux contributions, celle « Combattre et proposer » portée par Ségolène Royal et Vincent Peillon et celle, « La ligne claire », défendue par Jean-Noël Guérini et Eugène Caselli.

 

Nous sommes à un moment charnière, tant à l’échelle du Parti que du monde.

 

Après l’échec cinglant de 2002 et la défaite de 2007, notre congrès ne peut pas être un nouveau rendez-vous manqué, comme l’ont malheureusement été les deux précédents congrès ; celui de Dijon en 2003 mais aussi et surtout celui du Mans en 2005, avec une synthèse qui s’est avérée désastreuse.

 

Aujourd’hui, la crise financière mondiale qui fait rage illustre de manière flagrante les risques d’une économie mondiale dérégulée où des banques, irresponsables, provoquent le surendettement de millions de foyers… en se faisant couvrir leurs créances « pourries » par les Etats, dont l’interventionnisme retrouve alors toute sa justesse…

Le monde est touché par d’autres crises, dévastatrices, qui appellent de notre part, bien autre chose que de la résignation ! C’est la crise alimentaire, qui plonge dans la malnutrition ou la famine des centaines de millions de personnes ou bien encore la crise écologique et climatique qui précipite toujours un peu plus les échéances …

 

De cette mondialisation là, nous n’en voulons pas !

 

C’est parce que nous sommes conscients de ces dérives, drames et autres faillites que nous entendons, lors du prochain de congrès de Reims, engager résolument la bataille du renouveau.

 

La partie n’est pas gagnée d’avance, mais nous sommes certains que si nous nous abandonnons à la liturgie du verbe pour invoquer d’hypothétiques grands soirs, elle sera irrémédiablement perdue.

 

Être de Gauche, être Socialiste suppose de penser le monde dans lequel nous vivons, pour ne pas être contraints de subir «le cours logique du monde tel qu’il va». Parce que nous sommes portés par un idéal de progrès, de justice sociale, d’épanouissement de la personne humaine, nous ne nous résignons pas.

 

Les Français, des classes populaires et moyennes, perdent confiance, confrontés à des difficultés quotidiennes pour trouver un emploi ou même un toit, voyant leurs salaires stagner et les prix monter, tandis que l'ascenseur social, lui, reste en panne.

 

Plus grave, nous sentons le recul constant des valeurs de justice, de solidarité, de respect dans notre société. Et ce sont là des piliers de la République qui, l’un après l’autre, s’effondrent.

 

La gauche, en France et en Europe, se doit de définir les termes d’une riposte cohérente et offensive. Elle est trop souvent sur la défensive dans la bataille des idées, face à une droite qui cultive la transgression et la confusion pour mieux imposer son hégémonie culturelle.

 

Nous, socialistes, ne pouvons nous contenter de réagir aux régressions orchestrées par la droite de Sarkozy. Nous devons les combattre et proposer une alternative cohérente ; une alternance durable et pas une simple reconquête du pouvoir.

 

Nous devons remettre le PS en mouvement et au travail pour les années à venir. C’est en cela que le congrès de Reims est crucial, il doit être le moment d’un sursaut collectif. Nous devons, enfin, être capables d’assurer un renouvellement générationnel et préparer la relève. Notre parti doit faire vivre la démocratie en son sein pour la diffuser et la porter dans la société. Nous devons rechercher l’exemplarité et construire un parti qui soit meilleur que la société qu’il prétend changer.

 

Les militants sont lassés du spectacle désolant offert par le Parti socialiste aujourd’hui, les querelles d’égos et  les luttes intestines. Ils craignent que le Congrès ne soit le théâtre d’une guerre des chefs qui, pourtant, partagent des valeurs communes.

Nous avons en effet adopté à l’unanimité, il y a quelques mois seulement,  une déclaration de principes qui rassemble des valeurs que nous partageons toutes et tous. Le Parti socialiste s’y accepte comme réformiste, porteur d’une volonté radicale de transformation sociale, écologiquement responsable, européen, laïque et féministe.

 

Mais le succès dépendra de notre capacité à aller encore plus loin, en nous appuyant sur ces principes pour trancher des débats qui ont, depuis trop longtemps, été laissés sans réponse, tout en conservant à l’esprit l’objectif final, qui est d’apporter des réponses concrètes aux problèmes de nos concitoyens.

 

Ainsi nous refusons les faux-débats et assumons une position claire en matière d’alliances. Pour se donner les moyens de battre la droite de Sarkozy, nous sommes convaincus qu’il faut rassembler : d’abord le Parti socialiste, puis la gauche dans son ensemble et sans exclusive et enfin (et enfin seulement) les autres démocrates, épris de changement et qui se retrouveraient dans notre projet de société.

 

En somme, deux conditions essentielles s’imposent pour conserver et surtout renforcer nos positions lors des élections européennes, régionales et cantonales, et  enfin présidentielles de 2012 : d’abord, la clarté de notre vision, ensuite, des propositions crédibles et réalistes qui répondent aux attentes des Français.

 

Ce n’est qu’après avoir effectué ce travail, de façon collective, que se posera la question du choix de notre candidat(e) à l’élection présidentielle.

 

Nous avons faits le choix d’être au rendez-vous de ce congrès, historique, d’y prendre toute notre part. Parce que nous sommes convaincus que l’espoir est à gauche et qu’il nous revient d’en être les porteurs. Nous devons être fier(e)s d’être socialistes.

 

Le 6 novembre, manifestons-le par notre vote et notre choix pour la motion E.

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 17:26


 

PARTI SOCIALISTE - CONGRES DE REIMS

 

 

Le congrès du Parti socialiste, qui aura lieu à Reims du 14 au 16 novembre prochain, est à présent officiellement lancé avec la première étape, celle du dépôt des contributions. Cette phase de débat autour de différents textes, nous amènera à la deuxième étape, majeure, celle des motions au mois de septembre.

 

Nous sommes à un moment charnière, après l’échec cinglant de 2002 et la défaite de 2007 qui a vu l’élection de Nicolas Sarkozy. Ce congrès ne peut pas être un nouveau rendez-vous manqué, comme l’ont malheureusement été nos deux derniers congrès. Nous pensons qu’il faut impérativement redonner un nouvel élan au Parti Socialiste et, à travers lui, à toute la gauche française. Et pour cela, nous savons qu’il ne faudra pas être avares d’efforts et au contraire, faire preuve de courage.

 

Nous, socialistes, avons la responsabilité de proposer une véritable alternative politique et sociale, une réelle vision du monde.

 

Ce congrès est, pour nous, le premier acte de la reconquête idéologique, puis politique et enfin électorale face à la droite de Nicolas Sarkozy. Cette droite qui, pour toute rupture n’a conduit qu’à la déchirure ; dévoyant l’idée même de changement et la transformant en une cynique et brutale stratégie d’écrasement des résistances sociales et de nivellement par le bas. Le sarkozysme n’est rien d’autre qu’une droite dure, continuellement en campagne idéologique et n’ayant d’autre but que de défaire la gauche sur tous les terrains.

 

Nous refusons que les valeurs du socialisme soient défaites. Ce refus impose de se battre ; il est temps de retrouver le sens et le goût du combat. Et cela commence par la bataille des idées. C’est précisément l’enjeu de notre congrès.

 

Le moment est venu de refonder le socialisme, de faire enfin ce nécessaire travail de modernisation, que l’on ne fait que différer depuis 2002. On ne peut pas lire le monde du 21ème siècle avec les lunettes du 20ème, voire du 19ème siècle ! Il faut inscrire le changement et la modernité dans notre matrice. Car, il faut bien admettre que c’est le changement qui protège et, au contraire, l’inertie qui affaiblit. Aujourd’hui, se contenter de défendre des acquis n’est plus protecteur. Il faut faire preuve d’inventivité et de courage. L’heure n’est plus aux diagnostics tièdes et aux appréciations timorées, mais à la lucidité radicale face à l’état du monde. Oui, il existe bien un besoin de radicalité, car ce ne sont plus seulement les effets du système capitaliste qu’il faut dénoncer, mais ses fondements et ses présupposés. Le socialisme du 21ème siècle a clairement pour mission d’inventer un nouveau modèle de développement et de société.

 

Oui, nous pensons qu’un autre monde est possible, et qu’il passe par une autre politique. Cette ambition appelle deux exigences :

 

1-Un Etat providence moderne, qui prévient plutôt qu’il ne répare et qui est capable d’accompagner les individus dans tous les moments de leur vie ;

 

2-Une révolution démocratique, qui permet de dépasser, tant  les paralysies de la société française que notre incapacité à réduire réellement les inégalités et à moderniser la France. C’est précisément le projet de la 6ème République, la République des citoyens, démocratique, sociale et laïque. La démocratie qui doit être également, selon nous, l’instrument de la réorientation indispensable de l’Europe, tout comme celui de la définition d’un nouvel internationalisme, auquel nous socialistes, sommes tant attachés.

 

A travers ce congrès, nous devons faire du Parti Socialiste, un grand parti porteur d’espoir, un parti démocratique, populaire et de mobilisation sociale dont la France a besoin. Le Parti est un outil, indispensable et irremplaçable. L’avenir du PS, fidèle à ses valeurs, ouvert sur la société et sa diversité, respectueux de ses militants et capable de rassembler d’abord la gauche et toute la gauche, est clairement entre nos mains.

 

L’enjeu est de taille, et notre motivation et notre engagement doivent être à la hauteur.

 

La contribution présentée par Ségolène Royal et défendue par Vincent Peillon, intitulée « Combattre et proposer », répond, très largement, à cette ambition, que nous savons partagée. Elle dresse un juste constat de la situation, tout en formulant des propositions, claires et concrètes, sur les grands problèmes et enjeux majeurs qui touchent les Français aujourd’hui (la place de l’homme dans l’économie, la sauvegarde de la sécurité sociale, le rôle de l’Etat dans la lutte contre les inégalités, la capacité à résoudre la crise démocratique majeure que nous connaissons...).

 

Nous retrouvons dans ce texte, le courage, l’inventivité, la lucidité et la radicalité, qui sont autant de qualités qui méritent d’être mise au service de nos valeurs, au service du Parti Socialiste du 21ème siècle que nous appelons de nos vœux.

 

Combattre et proposer, pour mieux rassembler et gagner demain !

 

 

 

 

     Jacques Agopian         Alexandre Medvedowsky          Fleur Skrivan

    Conseiller Municipal d’Aix-en-Provence              Conseiller Général du canton de Peyrolles                       Conseillère Régionale

    Conseiller Municipal d’Aix-en-Provence        Conseillère Municipale d’Aix-en-Provence

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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 09:53

RFI : "Libéral", c'est un gros mot chez les socialistes ?

 

Vincent Peillon : Pour répondre à cette question, il faut opérer un détour par l'Histoire des idées. En 1830, la devise du mouvement socialiste, alors en pleine éclosion, était "Plus de libéralisme impuissant". Le libéralisme - entendu comme la doctrine de l'émancipation de la personne, des droits de l'individu, de 1789 - se voyait en effet contesté par ceux-là même qui avaient mené, depuis une trentaine d'années, le combat pour les libertés. Pourquoi une telle évolution ? Parce que ces intellectuels se sont rendus compte que revendiquer uniquement les libertés ne suffisait pas : seuls quelques-uns jouissaient des libertés acquises quand une majorité en était écartée.

Ces militants des libertés ont ainsi jugé nécessaire de compléter la doctrine libérale par la notion d'égalité. Or, le socialisme, ce n'est rien d'autre que cette même idée. Ce n'est rien d'autre que le constat qu'il faille créer les conditions de la liberté pour que chacun puisse être réellement libre. Autrement dit, c'est précisément pour réaliser ces libertés qu'on a construit le socialisme ! Sans l'intervention de la puissance publique, les politiques d'éducation de masse, etc., nous serions dans ce que Maurice Merleau-Ponty appelait la "mystification libérale" : les libertés pour quelques-uns et pas pour les autres. Le socialisme n'est ainsi en rien l'antithèse du libéralisme, mais son dépassement.

Je l'ai souvent dit, il ne faut donc pas laisser les libertés aux libéraux : ce serait une erreur majeure, tant stratégique qu'historique ! Malgré cela, cette doctrine - qui inclut la visée des libertés mais qui n'oublie pas que, pour que les gens soient libres, il faut mettre en œuvre un certain nombre de choses - porte un nom : et ça s'appelle le socialisme ! Il n'y a donc pas de raison de s'appeler aujourd'hui "libéraux" : c'est une question qui a été réglée en 1830...

Je note par ailleurs avec amusement que tout le monde réclame toujours des débats intellectuels, mais que le jour où une telle question fondamentale arrive dans le débat politique, on nous dit que c'est un faux débat, une querelle de mots. Or, j'insiste : c'est un vrai débat ! Car tant que l'on ne répondra pas dans notre société à la demande d'égalité - notre problème majeur depuis 30 ans -, on restera dans la mystification de libertés qui ne valent que pour quelques-uns : est-il nécessaire de rappeler que seule la moitié des enfants partent en vacances, que le système éducatif est en échec, ... ?

Pour une fois, nous avons un débat idéologique intéressant qu'il va falloir trancher.

Vincent Peillon, député européen PS

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Bonjour, rendez-vous sur mon nouveau site: www.alexandre-medvedowsky.com

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